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Jusqu’au XIXème siècle, la peinture, quelle que soit la technique, était un domaine presque exclusivement masculin. En tous cas très peu de femmes peintres sont connues à cette époque ; citons par exemple :

Au XVIIème : Rosalba Carriera, italienne, visite Paris en 1720 : elle s’adonne surtout au pastel.

Au XVIIIème: Marie-Guillemine Benoist est connue pour ses positions féministes et son tableau « Portrait d’une négresse » est considéré comme une expression de l’émancipation des femmes et des esclaves.

Le XIXème siècle ouvre aux femmes la porte des ateliers et écoles de peinture et sculpture. Et si cet accès est gratuit pour les hommes il est payant pour les femmes. Martine nous parle par exemple de :

Rosa Bonheur née à en 1822 à Bordeaux. Son père, peintre lui-même, jouera le rôle de professeur. Il encouragera aussi ses autres enfants, Auguste et Juliette, à travailler dans la peinture. Rosa connut George Sand et Sarah Bernhardt. On la considérait comme un garçon manqué fumant des Havanes et s’habillant en homme. Elle est spécialisée dans la peinture animalière par exemple : « Labourage Nivernais » 1849 actuellement au musée d’Orsay.

Marie Cassat l’amie de Degas

Marie-Louise Petiet élève de Leroux, et dont les toiles sont au musée de Limoux

Bien sûr Berthe Morisot qui épouse Eugène Manet fils d’Edouard.

Et beaucoup d’autres.

C’est le XXème siècle qui marque véritablement l’ouverture de l’art aux femmes et particulièrement aux femmes peintres et cela dans le monde entier : Amérique, Angleterre, Allemagne, Algérie... Impossible d’énumérer ici toutes ces artistes évoquées par notre conférencière. Citons cependant :

Suzanne Valadon

Sonia Delaunay

Les représentantes de l’ »Art Brut » : Aloïze Corba, Séraphine de Senlis

Les Amazones russes

Colette Richarme venue s’installer à Montpellier en 1937.

Marine Ravillard termine sa présentation en nous offrant les fleurs de Marie Cassat, Suzanne Valadon, Paule Gobillard…