Jeudi 2 février 2012 : L'ecole d'Alger et ses descendants.

Martine RAVILLARD

Au début du XIXème siècle, Alger a des activités culturelles importantes. Les journaux publient des compte rendus d'expositions de peinture.
La Villa d'Abd El Tif s'ouvre en 1907, et fait partie de la trilogie des fondations françaises avec la Villa Medicis à Rome et la Casa Velasquez à Madrid.

Certains peintres interessés par le paysageet admirateurs de l'Ecole de Barbizon se retrouvent souvent et seront connus sous le vocable de "l'Ecole d'Alger", vers 1930.

Ils vivent principalement à Alger et peignent leur ville :

 

La Villa Abd El Tif, de Bouviolla
La Villa Abd El Tif, de Bouviolla
La place d'El Biar, de Fralong
La place d'El Biar, de Fralong
Le samedi au square, d'Assus
Le samedi au square, d'Assus
Le dancing de Padovani
Le dancing de Padovani
La plage, les barques, de Galliera
La plage, les barques, de Galliera
Sahel d'Alger, de E. Chevallier
Sahel d'Alger, de E. Chevallier

D'autres iront en Kabylie :

Le belier noir de ferrando
Le belier noir de ferrando
Paysage de Kabylie, de Buzon
Paysage de Kabylie, de Buzon

... D'autres iront plus loin, à Gardahia dans le sud....

Place du maché, de Bouviolle
Place du maché, de Bouviolle

Les années passant, de jeunes algériens vont s'intégrer à ce groupe de peintres : YELLES, ISSIAKEM, BAYA... Le dernier du groupe, encore vivant, fera de la peinture non figurative; il s'agit de MARTINEZ.

Jeunes filles dans un intérieur, de Yelles
Jeunes filles dans un intérieur, de Yelles
La veuve, de Issiakem
La veuve, de Issiakem

Baya, seule femme peintre de femmes et d'instruments de musique...
Baya, seule femme peintre de femmes et d'instruments de musique...
Mur revisité, de Martinez
Mur revisité, de Martinez