Jeudis 20 septembre et  11 octobre 2018 : Nîmes et la Romanité

Journées organisées par Françoise ROUDIL et Monique FABRE

Photos : Robert WALD

 

PROGRAMME DE LA JOURNEE

Le matin, visite guidée du tout nouveau Musée de la Romanité, puis promenade commentée dans le Jardin archéologique du musée.

Déjeuner surprise au restaurant Les Alizés (Boulevard Victor Hugo).

L’après-midi, promenade commentée dans le quartier immédiat des Arènes pour y repérer l’influence antique sur l’architecture de la ville.

 

Le musée de la Romanité

Dans son activité d’architecte et d’urbaniste, Elizabeth de Portzamparc conçoit ses bâtiments comme des symboles architecturaux porteurs de nouvelles valeurs, des repères urbains forts qui structurent et habitent avec justesse les lieux où ils s’installent.

Ouvert sur la ville et sur ses habitants, le Musée de la Romanité de Nîmes a été pensé comme un lieu « à vivre » que l’on s’approprie aisément notamment grâce à "une rue intérieure" qui le traverse.

 

 

Elizabeth de Portzamparc

Symboliquement, le projet muséographique est  centré autour de l'atrium haut de 17 mètres dans lequel est exposé un fragment du  fronton de l’Augusteum, Sanctuaire de la Fontaine, allusion à la source originelle et à sa divinité, Némausus, qui ont donné naissance à Nîmes.

La visite du musée

A travers un parcours qui nous mène du VIIè siècle avant JC jusqu'au Moyen-âge, nousappréhendons le processus de « romanisation » de la société nîmoise pendant et après l’occupation romaine. Ce processus, qui a profondément influencé la ville de Nîmes à travers les siècles, lui confère une spécificité dans le monde romain.

 

Le musée propose une déambulation sur deux plateaux principaux autour de l'atrium sans cesse visible.

 

LE SENS DE LA VISITE...

 

De l’âge du fer à nos jours, la visite propose un “avant-après” de la civilisation romaine pour mieux estimer son empreinte.

Suit un espace de transition qui fait passer le visiteur de l’an -120 à -27 avant J.C., « Via Domitia, la conquête romaine » : Un couloir au revêtement évoquant la chaussée de la voie romaine conduit le public à pénétrer dans l’univers de la cité Colonia Augusta Nemausus…

 

1. La période gauloise
Elle illustre la genèse de l’implantation urbaine sur le site de Nîmes, d’un peuple qui se sédentarise : les Volques Arécomiques. Ces derniers vénéraient Nemausus, l’esprit de la Source. La reconstitution de la maison de Gailhan doit immerger le public dans la vie quotidienne d’un village gaulois. Les pièces majeures de la collection (guerriers de Grézan, de Saint Chaptes et de Sainte Anastasie…) sont ainsi contextualisées.

 2. La période romaine
Très développée, elle se compose de plusieurs séquences :

  • Nîmes, un modèle de ville romaine ? Maquettes et multimédias confrontent la ville moderne à la ville antique, on prend connaissance de manière visuelle et tactile des aménagements et monuments réalisés par les Romains.
  • Le décor architectural : les collections lapidaires conservent de nombreux blocs ornés d’édifices disparus, présentés ici.
  • La civilisation romaine : elle est évoquée à travers les demeures urbaines, parfois somptueusement ornées de mosaïques et de fresques. On y trouve une  reconstitution de chambre de Villa Roma, la mosaïque de Penthée, joyau de la collection, la statue du Neptune qui ornait un grand bassin du quartier Jean-Jaurès.
    La vie quotidienne est évoquée sous l’angle du soin et du loisir (alimentation, vêtement, parure, jeux), mais aussi de l’économie et de la société, avec une séquence sur les cultes et rites funéraires.
    La transition vers la période suivante marque l’arrivée du christianisme à Nîmes.

 

3. La période du moyen-âge
Elle se décompose en repères simples : période romane et gothique. Une occasion de présenter les décors et chapiteaux des réserves, et l’évolution des principaux monuments chrétiens de Nîmes.

 

Le legs romain
La section finale traduit l’intérêt porté à travers les siècles à la civilisation romaine, notamment des collectionneurs et érudits nîmois comme Jean-François Séguier. Maquettes d’Auguste Pelet.

La pause de midi : Au restaurant "Les Alizés"

Autour d'un menu "romain" !!!

Le jardin archéologique
Il est structuré en trois niveaux correspondants aux grandes phases d’occupation de la ville : gauloise, romaine et médiévale. Les essences choisies viennent étayer le propos historique.

Par ailleurs, ce jardin-musée met en évidence une tour et un morceau de l'enceinte augustéenne.

 

L'après-midi, promenade commentée dans le quartier immédiat des Arènes pour y repérer l'influence antique de la ville