DE PASSAGE A PARIS     12-13-14 Décembre 2017

Voyage accompagné par Robert WALD et Yves GODARD

Commentaires et images : Robert WALD

Mardi 12 décembre 2017

Après un voyage en TGV très retardé, nous sommes arrivés à Paris sains et saufs sous une fine pluie. Par le métro, nous avons pris nos quartiers à l'hôtel Turenne le Marais comme nous le faisons chaque année...

La Sainte Chapelle et la conciergerie

C'est donc avec  beaucoup de retard que nous sommes arrivés sur les lieux de notre rendez-vous. Par chance, notre guide M. Regis LEPANY est venu à notre rencontre .

Deux visites au programme de cette après-midi : la Sainte Chapelle puis la Conciergerie.

La Sainte-Chapelle, dite aussi Sainte-Chapelle du Palais, est une chapelle palatine édifiée sur l’île de la Cité, à Paris, à la demande de Saint Louis afin d’abriter la Sainte Couronne d’épines, un morceau de la Vraie Croix, ainsi que diverses autres...

Réparties en 15 verrières de 15m de hauteur, les vitraux des 1113 scènes de l'Ancien et du Nouveau Testament racontent l'histoire du monde jusqu'à l'arrivée des reliques à Paris.

Un splendide palais gothique. Du Palais de la Cité médiéval subsistent la salle des Gardes et l'immense salle des Gens d'armes érigées sous Philippe le Bel ainsi que les cuisines édifiées sous Jean le Bon. 
 
De la résidence royale au Palais de justice. Les rois de France délaissent le palais à la fin du XIVe siècle pour s'installer au Louvre et à Vincennes. L’activité judiciaire s’y développe, et des prisons sont aménagées.
 
Prison révolutionnaire. La Conciergerie devient un des hauts lieux de détention pendant la Révolution française avec l’installation du tribunal révolutionnaire. Sa prisonnière la plus célèbre est Marie-Antoinette. Une chapelle commémorative est aménagée à l’époque de la Restauration à l’emplacement de sa cellule.

Après ces intéressantes visites nous sommes conduits jusqu'au métro par notre aimable guide. Nous prenons congé en le remerciant.

Notre rendez-vous suivant sera à Palais Royal avec Stéphanie Roux, notre guide pour les passages de Paris. Elle remplace cette année Delphine Godard, grippée.

Promenade dans les passages de Paris...

De façon typique, les passages couverts de Paris forment des galeries percées au travers des immeubles ou construites en même temps qu'eux.

La plupart des passages couverts furent construits dans la première moitié du XIXe siècle, afin d'abriter une clientèle aisée des intempéries et de proposer le plus souvent un ensemble de commerces variés. Paris comptera jusqu'à 150 passages couverts dans les années 1850Ces galeries sont couvertes par une verrière offrant un éclairage zénital qui leur donne une lumière particulière.

La quasi-totalité des passages couverts se trouve sur la rive droite de la Seine, à l'intérieur des limites de Paris avant son extension en 1860, principalement près des Grands Boulevards, c'est-à-dire dans les zones drainant la clientèle aisée à l'époque de leur construction.

 

Nous prenons congé de Stéphanie pour nous rendre au théâtre Mogador.

Nous y voyons la célèbre comédie musicale américaine"Grease."

La soirée se termine très tard avec le traditionnel souper chez "Jenny", Place de la République. Nous rentrons à l'hôtel en taxi.

Mercredi 13 décembre 2017

L'exposition Degas.

Stéphanie Roux nous attend au Musée d'Orsay pour la visite de l'exposition Degas.

A l'occasion du centenaire de sa mort, le musée d'Orsay rend hommage à Edgar Degas (1834-1917) avec une exposition dont le fil conducteur est l'ouvrage méconnu de l’écrivain, poète et penseur Paul Valéry (1871-1945).

L'amitié de plus de vingt ans de Degas et de Valéry a, en effet, donné lieu à un texte publié aux éditions Vollard en 1937, Degas Danse Dessin. Tout à la fois intime et universel, il offre une évocation poétique et fragmentaire de la personnalité du peintre et de son art, et comme une méditation sur la création.

Une pause bien méritée au magnifique restaurant du musée...

Nous quittons Orsay pour nous rendre au Grand Palais afin d'y visiter l'exposition consacrée à Gauguin.

L'exposition Gauguin

Paul Gauguin (1848-1903) est l’un des peintres français majeurs du XIXe siècle et l’un des plus importants précurseurs de l’art moderne. L’exposition du Grand Palais retrace son étonnante carrière, dans laquelle il a exploré les arts les plus divers : peinture, dessin, gravure, sculpture, céramique, etc. Les chefs-d’œuvre réunis mettent en avant le travail de l’artiste sur la matière ainsi que son processus de création : Gauguin va bâtir son art sur la répétition de thématiques et de motifs récurrents.

En début de soirée nous quittons le Grand palais pour notre soirée à Montmartre.

Elle sera compliquée et mouillée...

Nous nous sommes fourvoyés en voulant changer notre station de  métro de destination pour arriver à "Abbesses" en espérant nous épargner cent marches du fait de la panne annoncée des ascenseurs de la station "Lamarck-Colaincourt".

Ce fut pire ! Cette station nous impose alors une longue marche sous la pluie et le vent. Montées, descentes, escaliers... Rien ne nous fut épargné. Nous avons parcouru tout Montmartre avant de nous poser avec trois quarts d'heure de retard au restaurant qui nous attendait inquiet....

 

Heureusement, Alix et Micka nous réchauffent le coeur dans leur petit restaurant si sympathique!

Après le repas, les plus vaillants se retrouvent dans le célèbre cabaret "Le Lapin Agile" qui se trouve à deux pas du restaurant...

Établi dans la seconde moitié du XIXe siècle, racheté par Aristide Bruant en 1913, il fut l'un des lieux de rencontre privilégiés de la bohème artistique du début du XXe siècle, de Max Jacob à Pablo Picasso en passant par Roland Dorgelès, Fancis Carco, Blaise Cendrars ou Pierre Mac Orlan puis par la suite dans les années 1940-50 il fut fréquenté notamment par Jean Roger Caussimon et François Billetdoux.

Retour en taxi pour une nuit réparatrice !!

Jeudi 14 décembre 2017

La pluie a cessé. Nous partons à pied pour le Centre Pompidou en traversant le Marais.

Exposition Derain

Le Centre Pompidou présente André Derain 1904 - 1914. La décennie radicale, un nouveau regard porté sur l’œuvre de cet artiste majeur du 20e siècle, avec pour ambition de retracer les étapes du parcours de l’artiste avant-guerre, moment où le peintre participe aux mouvements d’avant-garde les plus radicaux. Quelques ensembles exceptionnels sont réunis pour l’exposition : la production estivale de 1905 à Collioure, la série des vues de Londres et les très grandes compositions autour des thèmes de la danse et des baigneuses.

Nous quittons le Centre Pompidou afin de nous restaurer au "Bar à Huitre" Bd Beaumarchais près de la Bastille...

Les salons de l'Hôtel de Ville de Paris

Ce sera notre dernière visite du voyage !

La Salle des fêtes, qui n'est pas sans rappeler la Galerie des Glaces du Château de Versailles, mesure 50m de long et presque 13m de large. C'est la plus vaste des salles de réception mais aussi la plus richement décorée. Elle est éclairée par un nombre impressionnant de lustres en cristal de Baccarat. Au plafond on retrouve des peintures représentant l'histoire de la danse, de la musique. Le panneau central, signée Joseph Benjamin-Constant, représente la ville de Paris qui invite le monde à ses fêtes. Les provinces françaises sont illustrées sur les voussures et des caryatides dorées évoquent d'une part, La musique et La comédie et d'autre part, Les fleurs et Les roses.

Retour à l'hôtel et départ pour la gare de Lyon.

Tout le monde est bien rentré en début de soirée.