Paris 3, 4 et 5 décembre 2013

Yves GODARD et Robert WALD

Le groupe Thélème
Le groupe Thélème

Au Musée d'Art Moderne de Paris

Le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris consacre au peintre abstrait Serge Poliakoff (1900-1969) une importante rétrospective de près de 70 peintures et de nombreuses oeuvres sur papier réalisées entre 1936 et 1969. Depuis 1970, aucune exposition parisienne de grande ampleur n’a été consacrée à cet artiste majeur de l’Ecole de Paris, soutenu par les plus grands historiens de l’abstraction (Charles Estienne, Michel Ragon, Dora Vallier) et qui, par l’intermédiaire de ses marchands (Denise René, Dina Vierny), a su éveiller l’intérêt de nombreux collectionneurs privés.

Serge Poliakoff Composition abstraite, ca. 1968 Huile sur toile 162 x 130 cm Collection particulière, Monaco

Les lumières de Paris ...

Avenue Montaigne et Champs Elysées....

Une soirée au théâtre de Paris ....

Une journée au Grand Palais...

Le matin avec Félix Vallotton.... Le feu sous la glace.

Notre guide a souligné que le mariage avec Gabrielle avait été vraisemblablement un mariage d'intérêt, qu'il en était résulté des rapports tendus entre le peintre, son épouse et sa belle-famille, tensions qui transparaissent dans de nombreuses toiles et qui se manifestent également dans le regard très négatif qu'il porte sur les femmes.

 Félix Vallotton (1865-1925) est un artiste unique qui, bien que proche des nabis, garde sa vie durant un style à la fois très personnel et résolument moderne. Reconnaissables entre toutes, ses toiles se distinguent par des couleurs raffinées et un dessin précis découpant la forme qu’il met également au service de la gravure.

Il n’a encore que 27 ans, quand sa pratique de la gravure sur bois, ses petites images noir-blanc d’une ironie souvent féroce, sa participation régulière aux Salons (des artistes français, des indépendants et d’Automne), lui valent une rapide renommée auprès de l’avant-garde parisienne. Au point qu’il est admis parmi les Nabis, et suscite même l’amitié des principaux membres du mouvement. Encore Suisse à cette époque, il est longtemps surnommé "le Nabi étranger".

 

À partir de 1899, Félix Vallotton se consacre essentiellement à la peinture. Il produira sa vie durant quelque 1 700 tableaux.

 Travailleur acharné, il aborde tous les genres : portrait, nu féminin, paysage et vue urbaine, nature morte, peinture d’histoire même en de vastes toiles à sujet mythologique ou allégorique, ou encore des compositions inspirées par le sinistre spectacle de la Première Guerre mondiale. Certaines annonceraient Delaunay...

 

Il se marie en secondes noces avec Gabrielle Rodrigues-Henriques, fille et sœur des Bernheim Jeune, l’un des principaux marchands d’art de Paris, pour qui son frère prendra la direction d’une succursale à Lausanne.

 

On pourrait à la fois dire que le style de Valloton est identifiable : un aspect lisse, des couleurs raffinées, un dessin précis découpant la forme, des cadrages audacieux, et des perspectives aplaties empruntées aux estampes japonaises et à la photographie, qu’il pratiquera. Et tout son contraire. Les visages peuvent être tour à tour traités avec la plus grande rigueur, ou masqués, voire caricaturés. Les corps être statufiés dans une beauté froide et classique, ou emportés dans un mouvement qui en noiera les contours, les couleurs, le dessin.

Il n’a encore que 27 ans, quand sa pratique de la gravure sur bois, ses petites images noir-blanc d’une ironie souvent féroce, sa participation régulière aux Salons (des artistes français, des indépendants et d’Automne), lui valent une rapide renommée auprès de l’avant-garde parisienne. Au point qu’il est admis parmi les Nabis, et suscite même l’amitié des principaux membres du mouvement. Encore Suisse à cette époque, il est longtemps surnommé "le Nabi étranger".

 

À partir de 1899, Félix Vallotton se consacre essentiellement à la peinture. Il produira sa vie durant quelque 1 700 tableaux.

 

Travailleur acharné, il aborde tous les genres : portrait, nu féminin, paysage et vue urbaine, nature morte, peinture d’histoire même en de vastes toiles à sujet mythologique ou allégorique, ou encore des compositions inspirées par le sinistre spectacle de la Première Guerre mondiale. Certaines annonceraient Delaunay...

 

Il se marie en secondes noces avec (ou contre) Gabrielle Rodrigues-Henriques, fille et sœur des Bernheim Jeune, l’un des principaux marchands d’art de Paris, pour qui son frère prendra la direction d’une succursale à Lausanne.

 

On pourrait à la fois dire que le style de Valloton est identifiable : un aspect lisse, des couleurs raffinées, un dessin précis découpant la forme, des cadrages audacieux, et des perspectives aplaties empruntées aux estampes japonaises et à la photographie, qu’il pratiquera. Et tout son contraire. Les visages peuvent être tour à tour traités avec la plus grande rigueur, ou masqués, voire caricaturés. Les corps être statufiés dans une beauté froide et classique, ou emportés dans un mouvement qui en noiera les contours, les couleurs, le dessin. Parfois surgit sur un tableau le diablotin de la caricature... Souvenir vénéneux de la xylogravure.

 

En savoir plus sur http://www.evous.fr/Cet-automne-au-Grand-Palais-Felix-Valloton-Le-feu-sous-la-glace,1182999.html#Cg0GDbhkzFOmZkQx.99

Il n’a encore que 27 ans, quand sa pratique de la gravure sur bois, ses petites images noir-blanc d’une ironie souvent féroce, sa participation régulière aux Salons (des artistes français, des indépendants et d’Automne), lui valent une rapide renommée auprès de l’avant-garde parisienne. Au point qu’il est admis parmi les Nabis, et suscite même l’amitié des principaux membres du mouvement. Encore Suisse à cette époque, il est longtemps surnommé "le Nabi étranger".

À partir de 1899, Félix Vallotton se consacre essentiellement à la peinture. Il produira sa vie durant quelque 1 700 tableaux.

Travailleur acharné, il aborde tous les genres : portrait, nu féminin, paysage et vue urbaine, nature morte, peinture d’histoire même en de vastes toiles à sujet mythologique ou allégorique, ou encore des compositions inspirées par le sinistre spectacle de la Première Guerre mondiale. Certaines annonceraient Delaunay...

Il se marie en secondes noces avec (ou contre) Gabrielle Rodrigues-Henriques, fille et sœur des Bernheim Jeune, l’un des principaux marchands d’art de Paris, pour qui son frère prendra la direction d’une succursale à Lausanne.

On pourrait à la fois dire que le style de Valloton est identifiable : un aspect lisse, des couleurs raffinées, un dessin précis découpant la forme, des cadrages audacieux, et des perspectives aplaties empruntées aux estampes japonaises et à la photographie, qu’il pratiquera. Et tout son contraire. Les visages peuvent être tour à tour traités avec la plus grande rigueur, ou masqués, voire caricaturés. Les corps être statufiés dans une beauté froide et classique, ou emportés dans un mouvement qui en noiera les contours, les couleurs, le dessin. Parfois surgit sur un tableau le diablotin de la caricature... Souvenir vénéneux de la xylogravure.


En savoir plus sur http://www.evous.fr/Cet-automne-au-Grand-Palais-Felix-Valloton-Le-feu-sous-la-glace,1182999.html#Cg0GDbhkzFOmZkQx.99

 

Quelques oeuvres....

L'après-midi avec Georges Braque

Notre guide nous a donné un fil d'Ariane ou une clé pour comprendre l'évolution de la peinture de Braque depuis l'influence de Cézanne jusqu'à l'avènement du cubisme synthétique juste avant le déclenchement de la première guerre. A travers ses toiles, Braque entend faire oeuvre de pédagogie, il entend modifier le regard que le public porte sur la peinture et sur le monde. La perspective centrale étant rejetée comme artificielle, la couleur comme seule moyen de créer l'émotion, il invente une nouvelle façon d'appréhender le réel en contraigant le spectateur à analyser ses toiles pour en comprendre le sujet. Dans un premier temps, dissociation de la couleur et de la forme, dans un second temps, devant l'incompréhension du public, introduction d'éléments de réalités, faux bois, paquets de cigarettes, puis lettres etc.

Le Grand Palais présente la première rétrospective consacrée à Georges Braque (1882-1963) depuis près de quarante ans. Initiateur du cubisme et inventeur des papiers collés, il fut l’une des figures d’avant-garde du début du XXe siècle, avant de recentrer son œuvre sur l’exploration méthodique de la nature morte et du paysage. L’exposition propose un nouveau regard porté sur l’œuvre de l’artiste et une mise en perspective de son travail avec la peinture, la littérature ou la musique de son temps.

Georges Braque, né à Argenteuil (Seine-et-Oise, actuellement Val-d'Oise) le 13 mai 1882 et mort à Paris le 31 août 1963, est un peintre et sculpteur français. D'abord engagé dans le sillage des fauves, influencé par Henri Matisse, André Derain et Othon Friesz, il aboutit, à l'été 1906 aux paysages de l'Estaque avec des maisons en forme de cubes que Matisse qualifie de cubistes, particulièrement typées dans le tableau Maisons à l'Estaque. Cette simplification est censée être à l'origine du cubisme qui reste controversée selon Olivier Cena1.

 

C'est en étudiant méthodiquement dès 1906 les lignes de contour de Paul Cézanne, que Braque a abouti progressivement à des compositions qui utilisent de légères interruptions dans les lignes, comme dans Nature morte aux pichets. Puis avec une série de nus comme le Nu debout, et Le Grand nu, il s'oriente, après 1908 vers une rupture avec la vision classique, à l'éclatement des volumes, une période communément appelée cubiste qui dure de 1911 jusqu'en 1914. Il utilise alors des formes géométriques principalement pour des natures mortes, introduit les lettres au pochoir dans ses tableaux, invente des papiers collés. En véritable « penseur » du cubisme, il élabore des lois de la perspective et de la couleur.

 

Mobilisé pour la Grande Guerre où il est grièvement blessé, le peintre abandonne les formes géométriques pour des natures mortes où les objets sont dans des plans recomposés. Pendant la période suivante qui va jusqu'aux années 1930, il produit des paysages, des figures humaines, et malgré la diversité des sujets, son œuvre est « d'une remarquable cohérence. Braque à la fois précurseur et dépositaire de la tradition classique est le peintre français par excellence. » Le « Cahier de Georges Braque, 1917-1947 » publié en 1948 résume sa position.

 

La Seconde Guerre mondiale lui a inspiré ses œuvres les plus graves : Le Chaudron et La Table de cuisine. La paix revenue et la fin de sa maladie lui ont inspiré les œuvres plus approfondies tels les Ateliers qu'il élabore souvent pendant plusieurs années, poursuivant six ébauches à la fois ainsi qu'en témoigne Jean Paulhan. Ses tableaux les plus connus sont aussi les plus poétiques : la série des oiseaux dont deux exemplaires ornent le plafond de la salle Henri II du Musée du Louvre depuis 1953.

Quelques tableaux...

Au musée de l'Orangerie : Frida Kahlo et Diego Rivera

Diego Rivera, né le 8 décembre 1886 à Guanajuato (Mexique) et décédé le 24 novembre 1957 à San Ángel, un quartier aisé de Mexico, est un peintre mexicain connu pour ses fresques murales, principalement dans les bâtiments officiels du centre historique de Mexico, et pour son engagement politique clairement à gauche.

Magdalena Frida Carmen Kahlo Calderón1 ou Frida Kahlo, née le 6 juillet 1907 à Coyoacán au Mexique et morte le 13 juillet 1954 dans la même ville, est une artiste peintre mexicaine.

Quelques-unes de leurs oeuvres....

Diego Rivera

Frida Kalho

Il faut rendre les audiophones !!
Il faut rendre les audiophones !!

Visite au Musée des arts premiers du Quai Branly

Nous y arriverons après une jolie promenade le long de la Seine ....

Le musée du quai Branly ou musée des arts et civilisations d'Afrique, d'Asie, d'Océanie et des Amériques (civilisations non occidentales) est situé quai Branly dans le VIIe arrondissement de Paris, au pied de la tour Eiffel. Projet ambitieux porté par Jacques Chirac et réalisé par Jean Nouvel, il a été inauguré le 20 juin 2006.

 

 

 

 

Avant la visite, déjeuner au snack du Quai Branly...

Le retour à Montpellier....